Georges Labica au débat organisé par le journal Le Manifeste
à son stand à la fête de l’Huma 2006. (Photo Patrice Morel)
Georges Labica au débat organisé par le journal Le Manifeste
à son stand à la fête de l’Huma 2006. (Photo Patrice Morel)
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Qu’est ce qu’il ressemble à son père sur cette photo, c’est comme cela que je l’ai reconnu! Je l’ai un peu cotoyé à mes 14 ans à Nice. Sa gentillesse, une ballade à moto, l’histoire de sa chute dans un glacier, son front marqué d’un méplat, sa mère si attentive (elle travaillait au laboratoire Ronchèse avec ma tante) me l’avaient rendu inoubliable et plus tard à la Fac j’avais appris ses engagements. Comme le hasard est curieux de cette dernière rencontre qui fait soudain remonter tout ce temps.
Georges Labica était intervenu à notre colloque »UN FANON INCONNU » en décembre 2001, à l’Unesco. Il avait en outre lu le message de conclusion d’André Mandouze, qui n’avait pas pu se rendre en personne au séminaire. C’était un savant, mais on sentait, même dans une parole marquée par la rigueur scientifique, la grande humanité de ce militant de toujours, sa sensibilité fraternelle envers toutes les victimes de l’oppression ; en même temps que son intransigeance sur les principes.
Nous saluons sa mémoire, nous la conservons précieusement dans l’histoire des penseurs de la liberté de l’homme, et dans celle des militants solidaires des grandes causes du tiers monde.