– Au Gui l’An neuf, où t’en vas-tu ?
– Je m’en vais par les bois touffus
Couper la fleur sacrée du gui
Mais n’en ai pas trouvée ici.
– Au Gui l’An neuf, où étais-tu ?
– J’étais courir près de la prée
En haut du talus j’ai trouvé
Le vert rameau du gui têtu.
Je me suis levé de bonne heure
et j’ai rapporté ce bouquet
de perles blanches porte-bonheur.
– Pourquoi courir prés et bosquets ?
Ton porte-bonheur est ici.
Je suis ton houx, tu es mon gui.
(in L’Aubépine, cent-un sonnets pour un amour frondeur, éditions Le Préau des collines, 2011).
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