Qu’est-ce qui te prend, petit prunus
que j’ai croisé ce matin vers La Courneuve ?
Qu’est-ce que tu fais, tout près de l’agitation du marché,
debout près d’une poubelle, au milieu des voitures garées à la diable sur le trottoir ?
Qu’est-ce qui te prend de fleurir en plein mois de janvier ?
Tu n’as pas écouté la radio… la météo annonce de la neige et un retour du froid.
Tu vas te faire décapiter par l’hiver.
Non, je ne te fais pas la leçon…
Fleurir avant l’heure, comme un printemps hors de saison,
c’est une mésaventure que d’autres que toi
(poètes, amoureux et révolutionnaires)
ont aussi connue.
le 13/01/2013
J’aime beaucoup ce petit Prunus qui ne crains pas l’hiver. Je voudrais le mais je sais pas trop bien le faire. Mais il est très beau
Oui, bonjour, Francis Combres !
Vaut-il mieux pour citer votre poëme suivant, être jardinier subventionné du bon goût ou éboueur non moins subventionné du goût tout court ?
Vive la Liberté, hein ?
MD
Salutations !
Aujourd’hui qu’en est-il de ce prunus ?
L’hiver n’est pas fini.
Au printemps, refleurira-t-il ?
Un beau contraste.
Délicieux poème !