Extrait de mon recueil, La France aux quatre vents, préface de Jean Ristat, paru au Temps des Cerises et distribué par les Belles Lettres.
Simple rondeau
Le croirais-tu,
mon cœur, mes yeux,
si je te dis le temps nous tue ?
Le temps qui passe est un affreux…
Il aurait pu
pour nos beaux yeux
nous faire la fleur, le malotru ;
de nous oublier, juste un peu.
Le croirais-tu ?
Mais on ne peut
compter dessus.
Des fleurs, le temps n’en jette plus.
Mieux vaut s’en faire cadeau tous deux ;
mon cœur, mes yeux.