Extrait de mon recueil, La France aux quatre vents, préface de Jean Ristat, paru au Temps des Cerises et distribué par les Belles Lettres.
Simple rondeau
Le croirais-tu,
mon cœur, mes yeux,
si je te dis le temps nous tue ?
Le temps qui passe est un affreux…
Il aurait pu
pour nos beaux yeux
nous faire la fleur, le malotru ;
de nous oublier, juste un peu.
Le croirais-tu ?
Mais on ne peut
compter dessus.
Des fleurs, le temps n’en jette plus.
Mieux vaut s’en faire cadeau tous deux ;
mon cœur, mes yeux.
Le temps qui passe ne se préoccupe pas de ce qui se passe.On peut être blessé ou satisfait. Que d’amis ou d’êtres aimés nous ont récemment quittés.Ça nous fait mieux voir et
ressentir beaucoup de nos vanités.
Vivre,aimer,faire,refuser parfois…
Merci la poésie et les poètes
Le temps qui passe ne se préoccupe pas de ce qui se passe.On peut être blessé ou satisfait. Que d’amis ou d’êtres aimés nous ont récemment quittés.Ça nous fait mieux voir et
ressentir beaucoup de nos vanités.
Vivre,aimer,faire,refuser parfois…
Merci la poésie et les poètes
Touché ! En plein coeur…
un rondeau c’est un poème sur deux rimes, c’est un air à danser, pas plus pas moins!
alors …en toutes saisons…dansons!
Les poètes d’aujourd’hui (mais déjà ceux d’hier) se permettaient de prendre parfois des libertés avec les formes.