Entre les cailloux
sur un sol déshérité
sans personne
pour s’occuper de lui
vaillamment
frêle
mais droit
jaune
tonitruant
né de mère inconnue
misérable
graine
à l’écart
estafette
avancée
d’un peuple
infini
répandu
sur la terre
à
l’avant-
garde
pousse
un
pissenlit.
(Si les symptômes persistent, consultez un poète, Le Merle moqueur)
Au nom du peuple des pissenlits: Merci!!!
Merci, c’est simple et beau
et pas un mot de trop!
Universel c’est même:
c’est pour cela qu’on aime…
ci-jointes les paroles d’une chanson:
Vois à travers les persiennes
la louve de Louveciennes !
Est-ce elle qu’un loup veut sienne ?
Est-ce si doux, Lou ? Voyons !
Mais si c’est doux, louvoyons,
sauf si c’est vous Lou Doillon…
Léa Seydoux verrons-nous ?
C’est douloureux, voyons-nous !
C’est doux, Lou, revoyons-nous…
Carlos,
Je vois que tu aimes toujours autant chalouper les mots!
Merci pour eux…pour nous…
Super, cher Francis !
Et que ceux de la macronie qui les traitent au glyphosate mangent ces pissenlits vaillants par la racine !
Merci Francis –
1. – Mon préféré « Pissenlit » mieux que pipi au lit (vieille réminiscence) et puis c’est jaune comme l’actualité en ce samedi de giboulées…
2. – Attention, Patricia, le loup fantasme tapi derrière les persiennes.
A l’attaque !
Bizfg