Dans cette taverne où nous passons la vie
qui peut se vanter ne jamais boire la lie ?
Pour tous deux, comme pour la plupart, la vie
n’aura pas été sans son lot de soucis :
l’argent qui manque et que l’on doit, les ennuis
qui vont avec, le tissu des jours qui s’use
l’inquiétude souvent pour ceux qu’on chérit,
la maladie parfois, le départ des proches…
Mais quand je me retourne (pas si souvent…)
je ne garde en tête que les bons moments.
Pour que le vin soit bon, qu’il se clarifie,
au cours de l’hiver, il faut le soutirer
pour, plus d’une fois, en retirer la lie.
Ainsi font les souvenirs de notre vie.
Ce poème de purée septembrale ou lentement va se déposer la lie dans l’hiver
et comme on tire le bon grain de l’ivraie, tu vas tirer ton vin en avril, toutes ses saveurs renaissantes au Printemps.
Prend patience en veillant sur l’arbre au coin de ta maison, tes livres comme autant de rencontres, l’ardent désir de changer la vie.
Merci Francis
tes mots m’ont inspiré!
Je l’ai revu, Louis, avili,
mais la vie lie si la lie vit !
Est-ce un alibi pour bibi ?
Est-il avili par la vie ?
Quel alibi pour la Libye ?
Est-il habilité, Billy ?