L’homme au bord de la rivière
l’a trompée et salie
Son innocence s’est enfuie
là-bas derrière la saulaie
avec le petit nuage blanc
Ses collègues à l’atelier
par jalousie l’ont trahie
Son innocence s’est enfuie
là-bas derrière la haie des cheminées
avec le petit nuage blanc
Ses propres camarades
dans son dos on médit
Son innocence s’est enfuie
là-bas derrière l’horizon
avec le petit nuage blanc
Et pourtant, toujours elle suit
qui s’effiloche dans le vent
son petit nuage blanc.
Merci Francis !!
Très très beau poème qui me touche.
Pour moi grande métaphore de la vie qui tout en étant un présent qui s’enfuit, qui s’effiloche, on regarde et on garde son nuages, son idéal et on lui dit espère!!
Sans nuage il n’y aura que laideur cynique.
Merci encore !!!
Et oui la poésie est vraiment et intensément d’utilité publique