Parfois, certains s’étonnent :
« Avec tout ce qui a changé
autour de nous et en nous,
avec les défaites,
les désillusions,
les démentis de l’Histoire,
les leçons de la vie…
tu es resté ce que tu étais ? »
C’est vrai, je hante toujours le pavé
des manifs avec toi,
mon bras passé autour de ton épaule,
et nous portons tous deux des vestes de velours rouge
que tu as toi-même
taillées, bâties, cousues.
Des vestes,
nous nous en sommes pourtant
ramassé quelques-unes,
c’est vrai…
Mais jamais
nous n’avons retourné la nôtre.
En vérité,
je ne suis pas buté ;
si demain le capitalisme,
accepte de faire le premier pas
et — renonçant à ses profits —
se soumet à la loi
du bien commun,
je veux bien,
moi aussi,
penser à changer.
Mais, pour l’instant,
il reste ce qu’il est
et moi aussi.
Mots-clefs : rouge, velours, veste
Pour le rouge et les Cerises
pour vous deux Francis et Patricia
depuis longtemps et pour longtemps
Une longue patience apprise
à ravauder des hardes
pour en faire des habits
à tisser des richesses
pour repriser le temps
Oui à la veste rouge, celle qui réchauffe nos coeurs et illumine nos matins gris de confinement et de pandémie, celle que l’on enfilera bientôt pour repartir à l’aventure , de la résistance belle et rebelle
Belle veste rouge qui tu pourrais en effet retourner au vu de la doublure. J’ai discuté un peu avec Aurelien en faisant les courses hier, je te souhaite un prompt rétablissement, (j’ai nouveau telf et j’ai perdu mes anciens contactes) impossible donc de te passer un coup de fil ! la bise . Salud y Paz. Maria
Belle barbe, belles vestes, belles idées, beau poème (dans le désordre)…