À Patricia
Nous qui aimons tant le changement
Et trouvons parfois la vie trop quotidienne
Nous avons bien besoin pourtant de la routine
Du soleil qui se lève chaque matin
Et nous fait de l’œil par la croisée de la fenêtre
Du café qui murmure en passant au réveil
De l’odeur du pain frais
De ton baiser chaque jour renouvelé
Et même de la visite du pigeon chapardeur
Qui vient derrière la vitre picorer quelques miettes…
Et que la mort, la maladie, la guerre
Surgissant, détruisent cette routine
Et le monde en couleurs où nous vivions
Soudain se change en noir et blanc.
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